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    Atlas-historique.net est né de la convergence de plusieurs phénomènes. C'est tout d'abord le résultat d'une passion pour deux disciplines ; l'histoire et la cartographie et notamment la traduction graphique des événements historiques. La première m'a d'abord conduit à entreprendre des études d'histoire, quant à la deuxième j'en ai fait mon métier. La réalisation de ce site m'a donc permis de conjuguer ces deux disciplines.

Mais ce site est aussi le résultat d'une frustration. En effet, si ce site n'est pas en lui-même une nouveauté (il existe sur le web de nombreux sites d'atlas en ligne), j'avais l'impression d'un manque quant à la présence d'un atlas historique sur le web francophone. Ne trouvant pas ce que je recherchais sur le web, et n'étant jamais mieux servi que par soi-même ;o) j'ai donc décidé de proposer gratuitement (lire les conditions d'utilisation) à la communauté des internautes francophones un atlas historique en ligne.
     
  objectif
   

Atlas-historique.net est un site personnel, mais traité avec toute la rigueur professionnelle dont je m'estime capable, qui a pour objectif d'aider gratuitement (l'ensemble des contenus est et restera gratuit, même si je ne désespère pas de convaincre des visiteurs de me commander des cartes, la gratuité pour le visiteur restera toujours la règle) tous ceux qui sont concernés par l'histoire et la cartographie ; étudiants, chercheurs, professeurs et bien sûr tous les curieux.

Dans ce but, Atlas-historique.net veut offrir aux internautes des repères utiles à la compréhension de l'histoire du monde et de la situation géopolitique du monde actuel. Il ne se veut pourtant nullement exhaustif. En effet, devant la masse de travail à effectuer j'ai décidé de limiter mon champ d'action à une période historique que les historiens appellent communément ; l'histoire contemporaine, c'est-à-dire une période qui s'étend de 1815 à nos jours. Période que j'ai arbitrairement (mais après réflexion) subdivisé en quatre sous périodes historiques pour vous permettre d'effectuer plus aisément une recherche chronologique à l'aide des codes couleurs situés en haut et bas de page.

De plus, je n'ai pas pour ambition de fournir un regard exhaustif sur l'ensemble les faits historiques de cette période. Là encore, le volume de travail que cela entraînerait, rendrait impossible la réalisation d'un tel projet, surtout pour un seul cartographe. Cependant, le web permet une chose bien plus difficile dans le monde de Gutenberg, la réactualisation quasi immédiate. Ce site à donc pour vocation d'être en constante évolution et fera donc l'objet de mises à jour régulières (bimestrielles au minimum) afin de s'enrichir continuellement à travers la mise en ligne de nouvelles cartes, et ce en fonction de mes recherches ou bien de l'actualité.

Avec ce projet, Atlas-historique.net entend participer ainsi à la libre diffusion des savoirs, ce qui est à mon avis l'essence même d'Internet, et contribuer de cette manière à apporter une modeste contribution à la nécessaire amélioration du web francophone.

En effet, comme je le signale dans mon préambule et au risque de déplaire aux webmasters des sites ayant les mêmes préoccupations que les miennes, je constate chaque jour que le niveau d'information offert par ces sites internet est incroyablement bas. Le web francophone en ce qui concerne la cartographie thématique est globalement très médiocre quelque que soit les acteurs du domaine ; entreprises privés, établissements publics, collectivités locales ou simples amateurs. Et ce alors que le visuel prend de plus en plus d'importance dans notre quotidien, au point de devenir une véritable industrie, ce formidable outil visuel qu'est la carte à cheval entre le texte et l'image me semble sous exploiter en particulier sur le web. Atlas-historique.net se donne donc pour objectif d'aider à améliorer la richesse du web, notamment francophone quant à la qualité et au volume d'informations carto-historiques disponibles pour les internautes.

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  la carte ?
   

Expliquer, raconter, restituer des faits et événements historiques telle est la vocation d'Atlas-historique.net. Pour cela, il a été décidé d'utiliser un médium particulier ; la carte. En effet, tout événement se déroule quelque part ! Et ce "quelque part", c'est la géographie. Or cette géographie exerce une contrainte souvent forte sur ces événements. Elle devient présente grâce aux cartes qui en retour permettent de donner aux lecteurs une autre vision de ces événements qu'un simple texte ou discours. Mais qu'est-ce qu'une carte ?

Plusieurs auteurs ont tenté de répondre à cette question en mettant notamment l'accent sur la dualité multiple de la cartographie. Science ou art ? Art ou technique ? Texte ou image ? D'une manière générale, on peut dire que les cartes aident à comprendre le monde en en donnant des représentations globales, faciles à mémoriser ou à consulter. Elles permettent ainsi de communiquer une information géographique et un message attaché à celle-ci.

Définition
Une carte est une représentation plane et simplifiée de la surface terrestre, à échelle réduite, munie de commentaires. Elle donne une vision abstraite de l'espace réel et/ou de données abstraites en fonction d'un ou plusieurs thèmes, sur un support de lecture (papier, écran...) à des fins de consultation. Au-delà de ma propre définition, je retiendrais deux définitions parmi toutes celles que la carte a pu avoir tout au long de son histoire. Pour le Comité français de cartographie (CFC), "la carte est une représentation géométrique conventionnelle, généralement plane, en positions relatives, de phénomènes concrets ou abstraits, localisables dans l'espace". Fernand Joly complète cette définition en parlant de la carte comme "une représentation géométrique plane, simplifiée et conventionnelle de tout ou partie de la surface terrestre, et cela dans un rapport de similitude convenable qu'on appelle l'échelle".

Ces trois définitions font appels à des notions qu'il nous faut préciser :
• donner de la surface de la terre une représentation plane suppose que l'on utilise une méthode mathématique appelée projection. Cette méthode qui nous permet de transposer un globe en une surface plane n'est pas innocente. Parce que la terre est une sphère, il est impossible de la représenter sur un plan en respectant strictement les angles, les superficies et les distances, il existe donc de nombreuses projections qui donnent de la terre des visions différentes. Pour chaque carte, le cartographe doit choisir une projection qui s'adapte au mieux à la surface cartographiée ainsi qu'au message que la carte doit véhiculer.
• La carte est une vue réduite de ce même globe, car une carte ne représente jamais l'espace en vraie grandeur. Elle est toujours une figuration plus ou moins réduite de l'espace cartographié. Donc elle fait intervenir un rapport de réduction : l'échelle. Celle-ci est le rapport entre une distance mesurée sur le carte et sa valeur réelle sur le terrain. Là encore le choix des rapports est multiple et suppose un choix du cartographe en fonction de la surface cartographiée, des dimensions d'édition de la carte et de ce que veut montrer l'auteur de la carte.
• La carte est aussi une vue schématisée de l'espace parce que la représentation graphique des composantes de l'espace doit être simplifiée pour rendre la lecture de la carte possible. On procède alors à une généralisation en fonction de l'échelle retenue. Cette opération consiste en une sélection puis une schématisation et enfin une harmonisation des différents éléments cartographiés. À titre d'exemple sur une carte de France les villes sont représentées par des points. L'emprise réelle des aires urbaines a été schématisée sous forme de pictogramme. De même toutes les villes ne pouvant figurer sur la carte un travail de sélection a été effectué au préalable. Une fois de plus, le choix du cartographe est déterminant.
• Enfin, ultime choix pour le cartographe, la carte est avant tout une image sélectionnée. En effet, une carte ne peut jamais faire apparaître tous les éléments constitutifs d'un espace ainsi que toutes les données qui s'y rapportent. La carte n'en montre qu'une certaine catégorie qui est celle de son thème. Car une carte n'est pas une fin en soit. Elle n'existe que pour ce que l'auteur de la carte veut montrer à ceux qui vont lire la carte.

Les différents types de cartes
Il existe deux thématiques bien différentes de carte. La première, notamment parce que c'est la première à être apparue, a pour vocation de donner une représentation du visible, de ce que l'on voit directement à la surface du sol. C'est la carte topographique. Son idéal est l'adéquation entre le réel et la représentation graphique. C'est encore aujourd'hui la première perception de la carte qu'en a l'opinion publique.

Pourtant, dès le XIXe siècle un autre type de cartographie a fait son apparition grâce notamment à l'apparition de nouveaux concepts liés à des phénomènes non directement perceptibles à la surface du sol mais cependant localisables dans l'espace ; recensements de la population, nature des sols et sous-sols, développement des moyens de transport ... Cette nouvelle forme d'expression cartographique sur des thèmes variés pris le nom de cartographie thématique. Si la carte topographique reste la cartographie base (une carte thématique repose toujours sur un support topographique) la cartographie thématique (ou appliquée) est aujourd'hui devenue largement prépondérante dans la production cartographique mondiale. Elle intervient comme un instrument de communication visuelle qui vise plus à montrer des données sur des lieux plutôt que de montrer les lieux tel qu'ils sont perçus sur le terrain.

On peut subdiviser cette cartographie thématique en deux sous catégories :
• les cartes quantitatives représentent des données statistiques et c'est la nature des données qui détermine la carte.
• les cartes qualitatives sont quant à elles plus complexes car elles superposent plusieurs types de données et différents modes de représentation. La plupart des cartes de cet atlas appartiennent à cette catégorie.

La subjectivité de la carte
Comme on vient de le voir ci-dessus la carte est une image tronquée et adaptée de la réalité. Les contraintes techniques exigent le sacrifice d'une partie de l'information tant du point de vue topographique que thématique. Le cartographe doit donc faire des choix lors de la réalisation de sa carte ; choix du fond de carte, de l'échelle, des données, des modes de représentations. Ces choix doivent être guidés normalement par des critères objectifs et répondre à des principes cartographiques. Cependant, comme dans toute activité humaine, le cartographe a sa part de subjectivité. Sa manière de concevoir le monde, ses opinions se retrouvent donc dans sa production.

Mais au-delà de cette déformation naturelle, la carte en tant qu'outil de communication visuel ayant pour objectif de transmettre un message, peut faire l'objet de toutes les manipulations, des plus évidentes aux plus sournoises et devenir un instrument de propagande.

Ainsi un acte aussi simple que la représentation des frontières peut être un exercice périlleux pour le cartographe. À titre d'exemple il est aujourd'hui encore impossible pour un éditeur cartographique de représenter la frontière entre le Maroc et le Sahara occidental (même en pointillés) au risque de voir ces cartes interdites sur le territoires marocain. Et l'on peut multiplier cet exemple au regard de toutes les zones frontalières litigieuses. Ce problème atteint son paroxysme avec le conflit israélo-arabe où sur les cartes arabes Israël n'existe pas et où sur les cartes israéliennes seules les frontières du Grand Israël avec Jérusalem pour capitale apparaissent alors même que la communauté internationale ne reconnaît pas cet état de fait.

De plus au-delà de ces "simples" problèmes de frontières, le cartographe à partir des mêmes informations peut construire des cartes différentes, véhiculant des messages complètement différents selon l'utilisation qu'il fait des procédés cartographiques.

Le choix de la projection et les déformations géométriques et cartographiques qu'elle entraîne n'est pas anodin. Ainsi l'Atlas de Peters trouva un très large écho parmi les pays africains. En respectant les superficies il redonnait de l'importance à ces pays, contrairement à la projection de Mercator très utilisée par la cartographie européenne avant la décolonisation et qui à cause de ses déformations donnait une importance "démesurée" à l'Europe.

Le traitement des données est encore plus susceptible d'être sujet à manipulation. Le traitement statistique tout comme les procédés établis de la sémiologie graphique sont du ressort du cartographe. Ainsi le choix de symboles tendancieux ou d'une couleur en fonction de la symbolique des couleurs peut contribuer à donner un aspect négatif à un phénomène. À titre d'exemple, essayez, sur un plan de la mairie de Paris, de représenter la Seine de sa vraie couleur (une sorte de marron kaki) et non en bleu et vous vous mettrez tout le conseil municipal à dos.

La carte n'est donc pas une image neutre. C'est une image construite. Elle dresse un décor, situe les acteurs, nous aide à réfléchir, en tant qu'outil de communication, elle contribue aussi à créer des représentations mentales du monde. En ce sens la responsabilité du cartographe est considérable. Aussi la lecture des cartes et des messages qu'elles véhiculent doit-elle rester critique, y compris celles de cet atlas ;o)

Pour aller plus loin, voir la bibliographie


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sommaire
Objectif

La carte ?
Définition
Les différents types de carte
La subjectivité de la carte
 
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